Speech: Commissioner Moscovici's remarks at the Eurogroup Press conference on the assessment of the Draft Budgetary Plans

Met dank overgenomen van P. (Pierre) Moscovici i, gepubliceerd op maandag 8 december 2014.

Thank you Jeroen.

I want to welcome the Eurogroup’s endorsement of the Commission’s Opinions on the Draft Budgetary Plans, which follows what I consider was a very open and constructive discussion.

The fact that budgetary decisions in the euro area are now discussed openly by Member States in a clearly defined framework, taking the Commission’s assessment as the starting point, is, I believe, very positive and important. It shows how far we have moved in recent years towards a more integrated and thus a stronger Economic and Monetary Union.

This process increases the transparency of budgetary policy and I believe, it also reinforces the euro area dimension, by requiring the Commission to analyse the aggregate impact of Member States’ plans on the euro area a whole.

The Commission’s assessment points to a broadly neutral fiscal stance - that is, with fiscal policy neither tightening nor loosening - in 2015, in our view, it reflects an appropriate balance between fiscal sustainability requirements and also the need to support the fragile recovery underway.

As we have said, maintaining a neutral aggregate fiscal stance, while some Member States are called on to increase their efforts to comply with the Stability and Growth Pact, implies a degree of fiscal support coming from the exploitation of the fiscal space available elsewhere. This also strongly underlines the case for the ambitious Investment Plan for Europe that the Commission has presented.

The Commission also concluded that, while steps to reduce the tax burden on labour go in the right direction, there has - unfortunately - been little progress towards a more growth-friendly composition of public expenditure.

As the Eurogroup has stressed today, making further and faster moves in this direction is a key priority for the euro area. So the Commission will continue to monitor developments here very closely and we will work to encourage and advance fiscal policies that are more conducive to sustainable growth and job creation.

En produisant ces avis, la Commission, en fait, a souhaité présenter une analyse équilibrée et honnête et équitable sur les plans budgétaires des pays de la zone euro.

Nos avis sont basés sur une évaluation prudente et objective des informations fournies par les Etats membres.

Nous avons souligné sans aucune complaisance les risques identifiés. Et nous attendons des Etats membres concernés qu’ils fassent le nécessaire pour s'assurer que leurs budgets soient en conformité avec les règles budgétaires de l’Union en 2015. Nous sommes en totale phase avec le Président de l'Eurogroupe, le temps qui se passe d'ici à mars, doit être un temps utile, il doit être utile pour faire respecter les règles, cela ne peut pas être du temps perdu, cela n'est pas du temps pour de l'évaluation, cela doit être du temps pour de l'action.

Il est aussi important pour nous de ne pas prendre de mesures hâtives sur les procédures de déficits excessifs, dans la mesure où un certain nombre d'informations doivent encore être produites.

Comme annoncé en novembre dernier, pour la Belgique, la France et l’Italie, nous reviendrons sur ces questions début mars. D’ici là nous voulons avoir une image plus claire de la situation macroéconomique et budgétaire de ces pays, ainsi que davantage de détails sur les efforts structurels engagés, et sur les réformes structurelles conduites et leurs impacts budgétaires potentiels.

Soyons clairs : ce sont les réformes structurelles qui, main dans la main avec les investissements, offrent la seule clef pour ouvrir la voie à une reprise à la fois forte et durable.

La Commission s’est engagée à jouer pleinement son rôle dans ce sens dans les mois et les années qui viennent, mais ce sont clairement comme l'a dit Jean-Claude Juncker, les Etats membres qui portent en premier lieu la responsabilité pour faire face aux défis de la compétitivité et de l’emploi.

Cela s’applique, je veux le dire, à tous les Etats membres, sans exception : il n’y a aucun membre de notre Union qui ne pourrait pas améliorer encore sa performance économique et sociale et j'ajoute aussi ses performances budgétaires.La Commission soutiendra ces efforts en fournissant au mois de mars des bilans approfondis pour les seize Etats Membres identifiés dans le Rapport du Mécanisme d’Alerte et en même temps les analyses de la mise en œuvre des recommandations du Conseil par tous les Etats Membres dans le contexte du semestre européen réformé.

Il y a sur tous ces points un très large accord au sein de l'Eurogroupe. Nous nous félicitons du soutien que nous apporte l'Eurogroupe, il est indispensable et ensemble nous allons mener à bien ce processus.

SPEECH/14/2481

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