Déclaration du Président Juncker au point presse conjoint avec Salomé Zourabichvili, Présidente de la Géorgie

Met dank overgenomen van J.C. (Jean-Claude) Juncker i, gepubliceerd op dinsdag 22 januari 2019.

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Madame la Présidente,

Mesdames et Messieurs,

J'ai reçu avec un incommensurable plaisir la nouvelle Présidente de la Géorgie et je rends hommage au fait que sa première visite officielle hors du pays ait eu lieu à Bruxelles. C'est un signe qui dénote la volonté qui est celle de la Géorgie de se rapprocher davantage de l'Union européenne, geste auquel nous applaudissons des deux mains parce que nous aimons l'engagement de la Géorgie et nous pensons depuis un certain moment que la Géorgie avance à un pas rapide et à un rythme accéléré.

J'avais l'occasion de le dire au gouvernement géorgien qui au grand complet nous a visités le 21 novembre de l'année écoulée - le gouvernement géorgien étant pour le reste le seul gouvernement hors Union européenne avec lequel la Commission européenne a tenu à tenir une réunion conjointe, ce à quoi je m'étais engagé lorsque j'ai visité la Géorgie l'année passée.

Nous portons un regard amical, fraternel sur la Géorgie lorsque nous pensons à cette grande nation et nous développons à de maints égards notre coopération avec ce pays. Cela est vrai notamment en matière économique puisque les exportations de la Géorgie vers l'Union européenne croissent à un rythme élevé. Nous avons la ferme intention de poursuivre cette voie du rapprochement entre les deux ensembles - l'ensemble visant l'Union européenne -, pour la Géorgie je ne parlerais jamais d'ensemble, c'est un pays et une grande nation.

Nous avons introduit en 2017 un régime des visas entièrement libéralisé. C'est avec plaisir que nous notons que les citoyens géorgiens voyagent en masse vers l'Union européenne - 300 000 Géorgiens jusqu'à ce jour.

Nous voulons davantage développer le programme Erasmus+ où d'ores et déjà, 3 600 étudiants et universitaires géorgiens participent ensemble avec 2 000 étudiants et universitaires venant des pays de l'Union européenne.

L'aide macrofinancière que nous accordons à la Géorgie va être maintenue à niveau. A part cela, nous avons discuté - Madame la Présidente et moi-même - quelques questions qui relèvent de l'ordre interne de la Géorgie, notamment les réformes en matière judiciaire où nous notons avec plaisir que de très réels progrès sont en train d'être faits.

J'ai interrogé Madame la Présidente sur la situation dans les régions occupées. Nous pensons qu'il faudra qu'à chaque occasion, nous devrons insister sur la nécessité qu'il y a de respecter l'intégrité territoriale de la Géorgie.

Voilà en quelques mots très brefs, trop rapides sans doute, un résumé de nos pourparlers. Et je demanderai à Madame la Présidente non pas de compléter mes remarques, mais de les remplacer par les siennes.

SPEECH/19/603