Macrorégion alpine: Les régions, partenaires importants de la mise en œuvre de la stratégie

Met dank overgenomen van Comité van de Regio's (CvdR) i, gepubliceerd op maandag 1 december 2014.

​ Dans le cadre de la présidence italienne du Conseil, aura lieu à Milan, les 1 er et 2 décembre prochains, une conférence réunissant les parties prenantes sur la stratégie de l'UE pour la région alpine, à laquelle sont invités les représentants des États, des régions et des institutions de la région alpine. Le Comité des régions (CdR) y présentera sur place les recommandations formulées dans son avis d'initiative relative à la stratégie.

La stratégie macrorégionale pour la région alpine est la quatrième stratégie macrorégionale de l'UE, après les stratégies pour les macrorégions du Danube, de la Baltique et de l'Adriatique et de la mer Ionienne. Elle est également la première à donner aux régions un rôle équivalent à celui des États et de la Commission européenne dans l'élaboration et dans la mise en œuvre de la stratégie. La conférence sera l'occasion, à l'issue d'un large processus de consultation sur les défis à venir, de débattre des structures et des mesures élaborées par la Commission et qui seront présentées au mois de juin 2015.

«Milan est le moment de donner une forte impulsion politique pour la rédaction du plan d'action de la stratégie alpine, et d'impliquer les acteurs qui demain seront les pilotes des projets. Les régions sont, depuis le début, aux côtés des États, au cœur de l'initiative. Nous devons maintenant nous assurer de mettre en place une gouvernance équilibrée et efficace au profit des priorités que nous défendons afin de passer de la parole aux actes et aux résultats concrets au service de nos territoires», a déclaré Bernard Soulage i, vice-président du Conseil régional de Rhône-Alpes et membre du CdR, qui assistera à cette conférence.

Lors de cette conférence, le CdR entend faire valoir auprès des parties prenantes et intégrer dans la discussion l'importance du rôle des collectivités locales et régionales. Concrètement, il plaide, dans son projet d'avis, pour une gouvernance qui mette sur un pied d'égalité les intérêts des régions, des États et de l'Union européenne, et qui s'efforce de faire en sorte que tous les niveaux soient associés à égalité à la mise en œuvre et au développement, conformément à leurs compétences respectives.

«Une présidence tournante entre les États membres de la stratégie alpine, et un représentant spécial agissant en tant que coordonnateur sur le modèle des coordonnateurs du RTE-T, garantiraient la prise en compte des questions spécifiquement régionales ainsi que de la nécessaire continuité et de l'ancrage de la stratégie auprès des institutions européennes», a souligné M. Herwig VAN STAA, président du Landtag du Tyrol et rapporteur du CdR sur le dossier, dans la perspective de la tenue de la conférence.

L' avis du Comité a été adopté par les membres de la commission de la politique de cohésion territoriale du CdR et sera soumis au vote lors de la session plénière du 3 décembre.

Historique:

Les stratégies macrorégionales aident les États membres et les régions à relever ensemble les défis qui leur sont communs. Le Conseil européen des 19 et 20 décembre 2013 a invité officiellement la Commission européenne à élaborer d'ici juin 2015, en coopération avec les États membres, une stratégie de l'UE pour la région alpine. La stratégie macrorégionale pour la région alpine est, après les stratégies pour les macrorégions du Danube, de la Baltique et de l'Adriatique et de la mer Ionienne, la quatrième de cette nature en Europe; elle englobe 48 régions, 5 États membres de l'UE (l'Allemagne, l'Autriche, la France, l'Italie et la Slovénie), 2 pays tiers (le Liechtenstein et la Suisse), couvre une superficie de 450 000 km 2 et concerne quelque 70 millions d'habitants.

Les stratégies macrorégionales sont mises en œuvre notamment grâce aux aides financières que les États membres allouent aux politiques régionales dans le cadre de la politique de cohésion. L'approche macrorégionale bénéficie du soutien de la politique de cohésion réformée (2014-2020), qui permet de mieux utiliser les différents fonds européens au niveau transfrontalier et pour un même projet.