Speech: Commissioner Moscovici's introductory remarks at the Eurogroup press conference

Bonsoir. Sur la Grèce, comme Jeroen l'a dit, les discussions que nous avons eues aujourd'hui ont été utiles, d'abord dans une réunion préparatoire et dans l'Eurogroupe par la suite, puisqu'elles nous ont permis de clarifier les prochaines étapes de notre travail pour les jours et pour les semaines à venir. Il reste quelques questions ouvertes - notamment les pensions et le marché du travail - dans le cadre de la deuxième revue du programme mais tout le monde est convenu que la mission à Athènes a été positive et nous a permis de constater de très importants progrès.

Maintenant, tous les acteurs autour de la table aujourd'hui ont souligné l'importance d'éviter des retards - ce qui serait évidemment très négatif du point de vue de la confiance des investisseurs et des consommateurs, et donc pour la reprise économique qui est à portée de main et dont le pays a tellement besoin. Il y a donc une volonté commune de conclure rapidement, aussi rapidement que possible. Même si certains auraient préféré fixer un délai précis, le Président a eu raison de dire qu'il ne fallait pas répondre à cette question et ne pas lever des attentes qui seraient injustifiées.

Nous allons poursuivre les contacts dans les prochains jours, de façon intensive, à plusieurs niveaux, pour essayer d'arriver à une appréciation commune des sujets en question. Ces contacts devraient ouvrir la voie pour une procédure qui permette de clôturer les discussions sur les autres sujets et donc de boucler, je l'espère, un accord complet dans les prochaines semaines.

Nous continuons donc le travail dès à présent, avec ce nouvel élan et cette nouvelle confiance de l'Eurogroupe, à Bruxelles. Je ne peux que parler de la Commission, bien sûr, mais je peux certainement vous confirmer que comme toujours nous sommes engagés dans la recherche d'une solution.

Je crois que si nous allons de l'avant, si nous continuons à faire des progrès, si nous accélérons et si nous intensifions nos efforts, alors nous pourrons clôturer ce chapitre le plus tôt possible. C'est plus que jamais, dans cette situation où la reprise est là, mais où il y a besoin aussi de s'appuyer sur une confiance forte et sur une réussite du programme, c'est plus que jamais dans l'intérêt de tous.

Just a few remarks on the follow-up to the Draft Budgetary Plans, on which we had quite an extensive discussion.

On the situation in the euro area as a whole, we see the headline deficit improving in 2017, albeit at a slower pace than in the past, driven by the ongoing recovery and continued reduction in interest expenditure. On the other hand, in structural terms, we see an expansion of around ¼% of GDP in 2016-2018, as interest savings are being used to finance additional expenditure or revenue-reducing measures. The debt level is continuing to fall.

Overall, the progress made in correcting excessive deficits in the euro area shows that there is real added value in the common framework we have developed. And we certainly think that without it, the situation would be worse than it currently is. Of course, the success of the exercise does not only depend on the Commission. It is our common, collective responsibility to make sure that the rules of our fiscal framework are adhered to.

I will not enter into country-specific situations now. I would simply complement what Jeroen has told you by saying that today we had a useful and quite frank discussion on the process of assessing Draft Budgetary Plans and the follow-up to our opinions, and how this could be further improved. We are of course open to taking forward this discussion. But again, it was an extensive and a useful discussion, we know where the sources of progress lie.

SPEECH/17/692